J’ai toujours aimé les bancs. Ceux des villes ou des villages, les nouveaux, ceux en pierre, en bois, ceux où la marque des fessiers est imprimée. Ceux qui empêchent de s’y allonger, ceux là me peinent et me mettent en colère . C’est bien ça, la colère, si on la transforme en matière d’échanges et de création. Le banc, c’est la rencontre, la pose, la détente, la décision, la lecture, le rdv, l’incongru, l’adieu, la retrouvaille.

Comédien.ne.s, marionnettistes, lecteurs - lectrices, musicien.ne.s, technicien.ne.s, bricolo, bricoleuses, se donnent rendez vous au banc, le temps d’une création, ou deux, ou trois. C’est donc une histoire de confiance, de relations, d’alliances. Curieux, notre banc privilégie les actions à taille humaine. Bourlingueur, il aime aller vers les publics où qu’ils soient ; théâtres, coin de rues, chez l’un.e ou l’autre, places, granges. Le banc s'emploie à intervenir auprès de publics variés sous forme de spectacles, stages, ateliers et causeries.